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D'un pas incisif, Katherine fendait les rues, non précautionneuse de masquer la contrariété qui se lisait présentement sur son visage. Bien que son alliance avec Klaus lui était apparue comme la plus efficace des solutions qu'elle avait imaginé pour se protéger de ses (trop) nombreux ennemis, tout en s'évitant des nuits désagréables à la belle étoile, supporter cet homme se révélait être un défi de haute envergure. Elle le haïssait comme elle n'avait jamais haï personne, & la voilà pourtant à vivre dans sa demeure & à servir ses intérêts pour combler les siens. L'ironie était qu'après des siècles à jouer au jeu du chat & de la souris, ils se trouvaient avoir aujourd'hui des intérêts communs qui mettaient leur éternel conflit entre parenthèses. Mais cela ne convenait évidemment pas à la bulgare sur le long terme ; elle savait parfaitement qu'elle n'était utile à l'originel qu'en tant qu'humaine, or, elle comptait retrouver sa nature vampirique au plus vite, en provoquant au passage la fureur du Mikaelson qui verrait son dernier espoir de créer une armée d'hybride s'envoler avec son humanité. Étant était la seule double de Petrova humaine — grâce à la précieuse aide d'Elena — son sang était unique & si cela lui permettait de passer un marché avec son pire ennemi, cela faisait d'elle également un instrument dont il ne pouvait se passer pour accomplir ses desseins. Et Katherine détestait l'idée d'être dépendante d'un être pour lequel elle éprouvait une terrible aversion & le fait de ne pas avoir encore trouvé de solution à son problème ne rendait la compagnie de Klaus que plus désagréable encore. D'où la pitoyable issue de secours qu'elle avait trouvé en se promenant dans les rues agitées du Sunset Boulevard, sans autre but que de ressasser son impuissance, sa frustration, & accessoirement respirer un air non pollué par une fratrie de vieux vampires.

Alors qu'elle déambulait en ruminant sa situation, une sensation familière vint faire naître un frisson le long de sa colonne vertébrale. On la suivait. A moins que les tendances paranoïaques de Niklaus ne déteignaient sur elle ? Si Katherine n'avait pas été Katherine, elle aurait ignoré son instinct en se convainquant que cette sensation n'était que le fruit de son imagination. Mais la prudence prenait toujours le pas sur l'inconsicence & Katherine jeta un vif regard derrière elle, dévisageant rapidement les visages des passants qui la précédaient. Brutalement, elle tourna à droite, accéléra mais la maudite sensation ne la quitta pas. Alors qu'elle allait tourner — à gauche cette fois — elle jeta un bref coup d’œil & s'assura qu'on la suivait bel & bien. Ce n'est que lorsqu'elle se dirigea volontairement dans un cul de sac qu'elle se retourna vivement pour se retrouver face à face avec la personne qui lui collait aux basques depuis quelques minutes. Elle masqua le léger étonnement que lui provoqua la vue d'un visage juvénile encadré par une chevelure sombre & épaisse ; c'était une gamine. Mais ça n'allait pas l'émouvoir pour autant. Adulte ou non, quiconque la menaçait le payait cher, & ne vivait pas assez longtemps pour le regretter. « et si tu me disais pourquoi tu me suis, histoire de me convaincre de ne pas enfoncer ce joli couteau dans ton cœur ? » qu'elle persifla, un sourire mauvais aux lèvres & la pointe acérée de sa dague appuyée sur l'endroit précis où son cœur battait. Maligne, Katherine avait choisi pour la confrontation un endroit certes sombre, mais non loin des rues fréquentées. Si elle se sentait en danger, elle n'aurait qu'à faire quelques pas pour se fondre dans la masse des passants.

Go to hell for heaven's sake

Katherine Pierce & Alicia Labonair

J’avais enfin mis la main sur elle après une longue journée à la chercher. Katherine Pierce et double Petrova au passage. C’était une bien longue journée. Surtout qu’il ne fallait pas que je me trompe entre le double vampire et l’humaine. Bah oui, si je ratais mon coup qui sait si Klaus aurait vite était mis au courant. D’autant plus que pour le moment je crois qu’il ignore que je suis ici. Peut-être même qu’il avait oublié mon existence, qui sait ?  Vous vous demandez surement pourquoi je la cherche, le double ? Bien que la raison me semble pourtant dés plus évidente qu’il soit. Son sang permet de créer ces monstres que Klaus semble bien avoir besoin. On va dire que je ne suis pas vraiment fan de son projet. Alors je veux simplement mettre fin à ça. Et puis ce serais comme le début de ma vengeance car c’était sur que Klaus serait bien en colère lorsqu’il découvrira qu’il ne pourra plus créer d’hybrides.

La principale concernée se trouvais justement à plusieurs mettre devant moi, perché sur une paire de haut talon devant surement valoir une fortune. J’avais entendue parler d’elle il y a quelques années. Je me demande comment elle a fait pour redevenir humaine ? Il me semble que c’est impossible à réaliser. Mais visiblement… C’est que cette ville doit surement réserver bien des surprises. Quoi qu’il en soit, il ne fallait pas que je me fasse repérer jusqu’à ce que nous soyons toute les deux loin du regard des gens. Alors j’ai continuée à la suivre. Et aussi bizarre soit-il, elle se dirigea en plein dans un cul de sac, puis je me suis retrouvée face à elle sans même m’en rendre compte, alors que quelque chose de froid viens frôlera ma poitrine.

-Et si tu me disais pourquoi tu me suis, histoire de me convaincre de ne pas enfoncer ce joli couteau dans ton cœur ?

Mon regard se pose sur la pointe de son couteau qui exerçait une légère pression contre ma poitrine. J’aurais du me douter que Katherine Pierce serait futée. C’est vrai qu’après des siècles à fuir un tas de gens, ainsi que Klaus, elle avait du acquérir une certaine expérience.  Mon regard se pose sur la pointe de son couteau qui exerçait une légère pression contre ma poitrine. J’aurais du me douter que Katherine Pierce serait futée. C’est vrai qu’après des siècles à fuir un tas de gens, ainsi que Klaus, elle avait du acquérir une certaine expérience. M’enfin, elle était humaine désormais. Et  jusqu’à preuve du contraire, un simple et vulgaire petit couteau était incapable de me tuer. Bien que si elle veuille perdre son temps à essayer, c’était son problème… En tout cas, visiblement, elle avait l’air d’ignorer ce que j’étais et du danger que je puisse potentiellement représenter pour elle. Mes yeux se reposent sur le double Petrova, la toisant presque de haut en bas. La grande Katherine n’était pas si impressionnante que ça, finalement.

-Tu devrais ranger ton canif. Un accident peut très vite arriver, je souffle en m’approchant un peu plus, ignorant la lame entre nous deux. On va dire que pour certaine raison, la maintenant, tu m’interesse.