Je souris doucement. Cette réflexion est pleine de sens, pour une fois au lieu de remplir les verres, elle en sera la personne qui les vide. Je pris le verre en main qu’elle m’avait commandé. Je souris pour la remercier, elle connait décidément bien mes goûts en matière d’alcool. A vrai dire, le scotch, le whisky et le bourbon sont les seuls alcools qui puissent faire partir le goût de sang en vrai. Ce qui pourrait être assez gênant lorsque l’on embrasse un humain. Genre lui faire goûter le goût du sang de sa mère, ou de sa sœur, ou même des deux.

Je sais. A vrai dire, c’est inconsciemment que j’ai choisis ça, je pensais à Niklaus en fait… Puis Loki m’est venu à l’esprit. J’ai fais le rapprochement sans trop comprendre. Fils bâtard tout ça tout ça. Je finis en un coup mon verre de whisky et le déposais sur le bar. Et je l’écoutais. Je l’écoutais aborder le sujet plus que tabou. Davina.

Comment dire que même si je donnerais ma vie pour elle, même aujourd’hui, il se peut que nous nous sommes disputés. Je lui aie exprimé ma profonde pensée sur tout ce qu’elle a fait pour Kol, tout ce qu’elle a sacrifié, en fait tout le fondement de sa relation avec lui. Et on va dire qu’à part s’être mutuellement projeté contre un mur, et m’être fait brisé la nuque, rien de bon n’est réellement sorti de notre discussion et depuis je ne lui adresse plus la parole. Je fus coupé par la coupure de lumière et leur réapparition.


Je souris à la phrase de Camille, me disant que je ferais tout aussi bien de changer de sujet pour ne plus aborder le cas Davina pour le moment. C’est encore une blessure trop fraîche dans mon cœur de gay en proie aux lourds cadeaux que Mère Nature –c’te bitch- peut nous offrir.

Bon… J’imagine que bientôt la moitié des gens ici vont se retrouver la nuque brisée à terre,  moi en faisant parti, coucher au sol inconscient. Fis-je en roulant des yeux et en regardant Camille.

J'allais recommencer à parler lorsqu'une inconnue habillée en poison Icy m'accosta pour me proposer un verre. A la limite, j'aurais accepté si c'était un verre normal. Mais elle me proposait un verre de verveine. Bitch, je peux pas boire ça... Je me reculais d'un pas par pur réflexe. M'apprêtant à user de violences s'il le fallait, mais la jeune femme semblait trop innocente et bien trop directe pour être la vraie menace...

Merci... mais non merci, j'y suis allergique... Fis-je alors pour excuse.


✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Je me redressai un peu après la panne de courant qui venait d’avoir lieu. A vrai dire, j’avais beau essayer de me rassurer, de me dire que rien de tout ça n’était anormal, j’étais tout de même inquiète. C’est ridicule, d’avoir peur d’une simple panne de courant. Mais ici, à Mystic Falls, rien n’est jamais simple, et les coïncidences sont loin d’être fréquentes.

Je penchai la tête à la réflexion de Josh. A Nik ? Il pensait à Nik ? Il faut croire que celui-ci a toujours une certaine influence sur le jeune vampire. J’en vins à me demander s’il avait toujours des contacts avec l’hybride. Niklaus ne m’avait rien dit à ce sujet, mais je n’étais pas naïve à ce point. J’étais bien consciente qu’il ne me parlait pas de tout.

Je hochai vaguement la tête.

- Je vois… Et… Tu as toujours des contacts avec Niklaus ?

Il fallait que j’en aie le cœur net. J’espérais juste que Niklaus ne le manipulait pas encore…

Je haussai les sourcils quand il mentionna sa dispute avec Davina, un peu surprise. J’avais du mal à les imaginer tous les deux se disputer. Et surtout, j’avais du mal à imaginer Davina blesser volontairement Josh. Bien sûr, elle était assez impulsive et pouvait se mettre facilement en colère. Mais Josh restait Josh. Son premier allié. Cette histoire commençait à devenir inquiétante… Aurait-t-elle changé à ce point sous l’influence de la famille Mikaelson ?

Je portais mon verre à mes lèvres et le reposai après avoir pris une gorgée.

- Je ne l’aurais jamais cru capable de te faire une chose pareille… Je m’inquiète pour elle. J’espère qu’elle va bien.

Je marquais une légère pause avant de redresser la tête.

- Donc tu penses que Kol a une mauvaise influence sur elle ?

Josh pourrait peut-être m’éclairer sur l’étrange personnage qu’était Kol Mikaelson. Je ne savais pas trop quoi penser de lui pour le moment. Il semblait avoir un certain goût pour le sang et le meurtre, mais jusque-là, rien de bien habituel venant de la part d’un membre de la famille Mikaelson. Mais ça, c’était ce qu’il montrait à tout le monde. C’était la surface. Qu’essayait-il de cacher derrière sa carapace ?

Je souris un peu à la dernière remarque de Josh, et alors que je m’apprêtais à lui répondre pour lui affirmer que tout allait bien, je vis deux jeunes femmes arriver vers nous. L’une, déguisée en Poison Ivy, s’adressa à Josh. Je crus l’entendre lui proposer un verre, mais à vrai dire, j’étais un peu perplexe face à la Catwoman qui se tenait devant moi. Je plissais les yeux pour essayer de la reconnaître. Est-ce qu’on se connaissait…?

Tout à coup, elle se mit à boire le contenu d’une fiole et marmonna des paroles incompréhensibles. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Est-ce que c’était une blague ? Qui était Angela Peterson ? Et qui étaient ce « ils » dont elle parlait ?

Mais je n’eus pas le temps de lui demander. Elle tomba pratiquement dans mes bras, très faible. Je m’appuyais contre le bar derrière moi pour ne pas tomber et demandai rapidement un verre d’eau pour la jeune femme que je tenais à bout de bras. J’essayais de lui parler pour qu’elle reste éveillée.

- Restez avec moi. Vous m’entendez ? Ça va aller. Je ne sais pas ce que contenait cette fiole, mais ça n’avait pas l’air bon. Tenez bon. Concentrez-vous sur ma voix et surtout ne vous endormez pas, d’accord ?

J’attrapai le verre d’eau et tentai de lui en faire boire un peu. J’essayai de faire mon possible pour l’aider, mais j’étais paniquée et complètement perdue. Je n’étais même pas sûre d’avoir compris ce qu’il venait de se passer. Elle avait parlé de me protéger… Quelqu’un voudrait donc s’en prendre à moi ?

Je frissonnai à cette pensée et relevai la tête pour balayer la salle du regard, soutenant toujours la jeune femme dans mes bras. Une soirée déguisée… Evidemment. Si quelqu’un venait s’en prendre à moi, je ne saurais même pas le reconnaître. Evidemment. Je le savais. A Mystic Falls, il n’y a jamais de coïncidence.

Je parcourais toujours l’endroit des yeux, cherchant désespérément quelqu’un que je pourrais reconnaître. En fait, je savais exactement qui je voulais voir ici. J’avais peur, et si je le savais ici, je n’aurais plus peur. Je savais qu’il pourrait m’aider. Mais je ne savais pas où il était.

- S’il vous plaît ? Est-ce que quelqu’un pourrait m’aider ? Je crois que cette jeune femme a fait un malaise.

J’avais parlé à la cantonade, d’une voix un peu hésitante. Avec tous ces masques, je ne savais pas trop à qui je m’adressais. Mais il fallait agir vite. Avant que l’état de Catwoman n’empire…

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J'ai décidément beaucoup trop de plaisir à rire du malheur des autres. Névrosé un peu ? À peine ! Ça fait surtout changement de toutes les fois où j'étais celui dont on riait à gorge déployer. Je secouais la tête, je n'étais quand même pas venu ici pour m’apitoyer sur mon sort, j'étais très bien capable de faire ça dans le confort du manoir familial merci beaucoup ! D'accord, je ne savais pas encore pourquoi j'avais finalement décidé de venir ici mais j'y étais alors aussi bien vivre avec les conséquences de mon choix. C'était marrant, pas du genre à s'écrouler de rire, mais assez pour me faire lancer un ricanement. La plupart des humaines étaient déjà passablement soûls et certains manquaient de talent au point de se mêler les pieds dans leurs seconds pieds et de tomber au sol plus souvent que cela pouvait être respectable de le faire dans leurs états. Ils devaient ce dire que cela n'avait pas d'importance puisque la plupart portaient des masques qui cachaient leurs véritables identités. Pas une raison valable dans mon livre à moi, mais c'était une toute autre époque dans laquelle je vivais maintenant, il n'était pas rare que les choses que je sois habitué de faire soit totalement révolu maintenant. Je plissais le nez rapidement, en partie de découragement et je me dirigeais vers le bas. L'alcool n'avait pas changée elle au moins et elle était toujours là pour moi dans des moments du genre : où l'imbécillité de la race humaine me donnait des migraines.

Je me glissais donc entre deux super-héroine dont je ne connaissais pas les noms, certains diront alors mais comment savoir ce qu'elles sont ? Le manque de vêtement pardis! Bref. Je me glissais donc entre deux super-héroine peu vétues au bar afin de commander un verre de ce qu'il y avait de plus fort. Ma consommation dans les mains, la main plutôt l'autre étant remplacé par un crochet, je me retournais afin d'examiner la foule pour y retrouver un membre de ma famille. Une demoiselle en profita pour me faire un signe de la main et en parfait gentleman je lui répondis d'un sourire en coin et d'un hochement de la tête.

Et puis ce fut la noirceur totale. D'instinct je me tenais légèrement plus droit, prêt à attaquer si besoin était. Mais la seule chose que je réussis à distinguer dans le brouahah fut des entrechocages et des murmures affolés avant que la lumière revienne. Je soupirais en m'éloignant finalement du bar.

Une soirée simple et amusante c'était beaucoup trop demander à ce qu'il semblerait. Il me fallait trouver Niklaus et savoir s'il était derrière tout ça.
 




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J'étais discrète ce soir, je ne voulais pas causer de soucis à qui que ce soit. Je me demandais de plus en plus ma venue en ces lieux, vous saviez, ce genre de moment, y'avait toujours un plan foireux qui venait foutre en l'air notre soirée. J'étais le dark phoenix. Bien-sûr le rôle de la méchante. Cependant, j'en voyais plusieurs points appréciables : Je pouvais porter mes armes en toutes tranquillités notamment mes deux katanas. De plus, j'adorais X-men juste pour la présence de Jane, un exemple même l'instabilité de l'être humain, l'instabilité psychique de chaque être était effrayante. La soirée était si joyeuse, si enthousiasme que malgré moi, je me retrouvais dans cet univers, que je me plongeais doucement dans tout cela.

Cependant, ce temps paisible ne durera pas longtemps. Comme je le disais au début, il se passait exactement ce que je craignais. Je tenais ce papier, ce papier me demander de mentir à Rebekah sans peine de le regretter. Je ne pouvais pas mentir à Rebekah, elle était mon amie mais il y avait sans doute des centaines de vies en danger. Si je n'agissais pas, je les mettais en danger. Je restais tetanisé devant cela. Que pouvais-je bien faire ? Mon cerveau semblait explosé lorsque je me rappelais le déguisement que je portais, exactement celui auxquels je pensais. L'instabilité était parfois la solution d'une survie.

Je marchais vers Rebekah d'un pas tranquille lui offrant même un sourire agréable, un peu comme ceux que je faisais tout les jours. Je me découvrais de nouvelles capacités, je ne pensais pas être aussi douée pour montrer aussi peu d'importance à mentir à Rebekah. Rien ne me disait d'agir, rien ne me disait de menacer. Juste de lui faire croire et j'espèrais qu'elle ne m'en voudra pas pour ce mensonge. «Je suis heureuse de te voir, ici Rebekah. Tu es magnifique habillée ainsi. »

Je me stoppais un peu, laissant passer les gens devant moi. Je n'étais pas sûr de ce que je faisais mais une petite voix à l'intérieur de ma tête me disait de suivre les ordres sur ce papier. Alors j'écoutais cette petite voix qui n'était autre que mon instinct. L'unique chose que je pensais quasi sûr et juste. «Rebekah... Ecoute bien ce que je vais te dire... » Je lui sortais un bout de pieu légèrement blanchis grâce à la peinture de mon neveu qui s'improvisait peintre chasseur. Il ressemblait exactement à un pieu de chêne blanc à cet instant. «Je l'ai... Et j'agirais dans la soirée. Je voulais m'excuser, maintenant... Mais je t'en prie, n'essaye de m'arrêter. Ton frère est un monstre, un véritable monstre. Tout ce qu'il vous a fait, tout ce qu'il nous a fait, je ne peux pas le supporter. Pardonne-moi, Rebekah, pardonne-moi ! »

Sans demander mon reste, je partais ni vue ni connue vers un endroit où il y avait assez de personnes pour que Rebekah ne puisse pas me tuer ouvertement. Elle allait me détester, me hair, me.. me... Ha, j’espérais que les organisateurs de cette mascarade allait y croire car dans sa main, je lui avais donné mes instructions, discrètement. Dans son dos, j'y avais écris "Agis comme si je le possédais vraiment, question de vie ou de mort je suppose".


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L’Originelle lâcha un long soupir. Elle ne savait pas trop ce qu’elle faisait ici. Elle avait observé de nouvelles têtes faire leur entrée à cette soirée, se rapprocher de connaissances, partager un verre, une discussion. Et elle, elle était en-dehors de tout ça. Comme si elle n’était qu’un témoin de cette scène. Comment avait-elle pu imaginer qu’elle pourrait avoir un rôle d’acteur dans une ville qui ne voulait plus d’elle désormais ?

Parce qu’il fallait voir les choses en face. Sa place n’était pas à cette soirée déguisée. Sa place n’était plus à Mystic Falls. Il n’y avait plus rien pour elle ici désormais. Elle avait tout perdu. Elle n’était plus qu’un souvenir au sein de sa famille. Et bientôt, elle savait que même pour Hope, elle serait reléguée au second plan. Ils avaient tous une vie ici. Une vie à construire. Mais dans toutes ces vies, dans toutes ces histoires qui s’écrivaient, elle n’était pas présente. Son rôle ici était fini. Elle avait accompli sa mission, en quelque sorte.

L’Originelle posa brutalement son verre sur le comptoir. Il était temps. Temps d’agir et d’arrêter de s’apitoyer sur son sort. Cette ville ne pouvait plus offrir quoi que ce soit qui la rendrait heureuse, désormais. Alors pourquoi s’acharner à rester ? Il fallait qu’elle parte. De toute façon, elle était déjà absente ici. Elle avait besoin de voir le monde. De retrouver ses rêves et ses espoirs qu’elle avait perdu en chemin. Et surtout, surtout, elle avait besoin de se retrouver elle-même, avant qu’il ne soit trop tard et qu’elle tombe en poussières.

Mais alors qu’elle s’apprêtait à quitter la soirée, une coupure d’électricité l’arrêta dans son élan. Elle leva les yeux au ciel, exaspérée. Evidemment. C’était Halloween. Devait-elle faire semblant d’avoir peur ?
Elle fut bousculée par quelques personnes complètement paniquées et les repoussa sans ménagement. Elle ne se laisserait pas marcher dessus, au sens figuré comme au sens propre.

- Je suis heureuse de te voir, ici Rebekah. Tu es magnifique habillée ainsi.
Rebekah se retourna vers son interlocutrice. Elle offrit un léger sourire à la chasseuse. Si elle ne la considérait pas encore comme une amie, elle n’en était pas loin. Elle apprenait doucement à lui faire confiance.

Mais le visage de l’Originelle se décomposa à la suite de ses paroles. Elle ne lâchait pas la chasseuse des yeux, cherchant à comprendre ce que cela voulait dire.
Elle avait fait confiance et on la trahissait. Encore une fois. Voilà ce que ça voulait dire.

Elle ouvrit doucement sa main qui tremblait un peu, lisant le message qui était inscrit sur le papier. « Agis comme si je le possédais vraiment, question de vie ou de mort je suppose. » Rebekah fronça les sourcils, de plus en plus perdue. Qu’est-ce que c’était que ça encore ? Quelqu’un la faisait chanter ? Mais pourquoi ? Et qui ?
Elle ferma les yeux une seconde et tenta de rassembler ses pensées. Elle découvrirait les réponses à ces questions le temps venu. Tout ce qu’il y avait à retenir pour l’instant, c’était que quelqu’un avait l’intention de s’en prendre à sa famille. Alors avant toute chose, elle devait trouver toute sa fratrie pour les prévenir. Et vite.



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Un sourire de capitaine crochet, une discussion musclée avec Batman et Catwoman, une bonne musique, de l'alcool, de la nourriture, une super ambiance... Tous les ingrédients semblaient réunis ce soir pour que ce soit parfait. Alors, je me demandais à quel moment tout avait déraillé. Déjà, j'essuyais un refus poli. Je ne savais pas qu'on pouvait être allergique à la verveine, mais je n'allais pas insister et lui mettre tout ça au fond du gosier sans son consentement non plus. Tant pis, je perdais mon défi et écoperais sans doute d'un gentil gage pour mon échec. Je buvais le verre pour éviter le gâchis mais le recrachais. Je comprenais pourquoi il avait refusé, c'était infecte ce truc! Je comprends mieux le mouvement de recul qu'avait esquissé le type quand je le lui avais tendu le breuvage "médicinal".

Je fus suivit de la catwoman et je commençais à me demander si elle me prenait pour une perverse mangeuse d'hommes au point de chercher à briser chacune de mes conversations, quand une drôle de chose se produisit.

Ahaha! Elle au moins, elle savait ce que c'était de donner un spectacle. Elle devait être actrice ou quelque chose de ce genre! En tout cas, elle était douée parce que j'aurais vraiment pu croire à son petit manège. D'ailleurs, quand elle donna le billet à la demoiselle à laquelle elle s'agrippa, je crus bien que c'était quelque chose d'entendu entre elle, ou bien qu'elles deux aussi avaient reçus des gages comme les miens, mais en comparaison, le leur était plus musclé, je devais le reconnaître.

Je m'apprêtais à battrer des mains et à les féliciter, quand je constatais la panique dans le regard de son interlocutrice. Elle était trop agîtée, et elle tremblait beaucoup en servant ce verre d'eau à la jeune femme. On aurait vraiment dit qu'elle avait peur. Cette fois, quand elle demanda à l'aide, je me mis à réagir.

-Je ne suis pas médecin mais on devrait au moins l'allonger! Ne touchez surtout pas à la fiole, si vraiment elle a bu quelque chose de mauvais... Bref, on ne sait jamais. Personne ne doit non plus la toucher...

J'aidais la femme à l'allonger et posai une main amicale sur son épaule, après avoir couvert la souffrante de la cape que je volais au premier venu. Dans la panique, je ne savais même pas à qui je l'avais prise:

-Ne bougez pas, surveillez son état... Voici mon téléphone... Appelez les secours, et veillez sur elle, moi je vais essayer de trouver le responsable de la sono pour qu'on puisse faire une annonce... Car avec toute cette musique personne ne vous entendra.

C'était, je pense, sa meilleure chance de s'en sortir. J''avais déjà assisté à des tas de situations du genre quand je travaillais comme strip teaseuse, par le passé, et j'avais plus ou moins appris à les gérer. Toute cette procédure, je l'accomplissais machinalement comme un réflexe.

Je fixais la demoiselle pour voir si elle m'avait bien comprise, et une fois que ce fut le cas, je filais en direction du buffet pour demander où se trouvait la sono et la personne qui en était responsable. Ils devaient bien avoir un micro ou au moins un mégaphone, en cas de problèmes. Et ils avaient aussi du prévoir une équipe des secours, pour la soirée, non? .✻✻✻

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