❛Quand le patron vous envoie surveiller sa femme, et qu'elle vous reconnait.❜

L’hiver, une saison magnifique. Notre mode vie s'efforce de gommer l'aspect sombre et endormi de l'hiver, mais pourquoi c’était si magnifique. Je regardais par la fenêtre de ma chambre la neige tomber, cette période est l’une de mes préférées. Le seul problème c’était qu’il faisait froid, mais cela était bien le seul. Je me trouvais sur le rebord de ma fenêtre quand ma mère m’appelait du bas, j’étais descendue toujours en pyjama, vous savez les gros pyjamas tout doux que vous ne ressemblez à rien mais ce n’est pas grave. Ma mère m’avait annoncée qu’il était déjà 11h30, eh merde j’allais être en retard. Klaus me tuerait, j’étais donc remontée rapidement, j’ai dit rapidement pas à vitesse vampirique ne confondez pas. J’avais pris ma douche et avais enfilée quelque chose de chaud, une fois prête, j’avais embrassée sur le front ma mère. « Je rentre surement dans l’après-midi ! Je t’aime Maman ! » J’étais arrivée devant le manoir de mon créateur, je sonnais et ce fut un majordome qui m’ouvrit. « Monsieur Klaus vous attendait mademoiselle Barnes, il est dans le salon » me disait-il avant de prendre mon manteau. « Merci » lui dis-je avant de m’avancer jusqu’au salon. Je saluais mon créateur. Je savais qu’il voulait que je fasse quelques choses pour lui alors j’attendais ses ordres comme toujours. Il savait très bien que je n’étais pas sa bonne et qu’il ne fallait pas aller trop loin avec moi. Il m’avait donc annoncée que sa chère et tendre était partie en ville et qu’il voulait que je la surveille. « Pas de problème je m’en occupe tout de suite. » J’avais donc repris mes affaires et étais partie en direction de l’endroit que Klaus m’avait dit. Je savais à peu près à quoi ressemblait sa belle, même si je ne l’avais jamais croisée, mais vu que mon créateur est prévenant, il m’avait montré une photo d’elle. Je m’avançais dans les rues de M-F à sa recherche, quand je l’apercevais près d’un café, où elle allait s’installée. J’avais donc pris une place à l’intérieur et  ne la quittais que très peu du regard, jusqu’à ce que celle-ci vienne à moi. Elle s’asseyait en face de moi, me scrutant du regard, et m’annonçant qu’elle m’avait déjà aperçut au manoir et qu’elle savait que j’étais une hybride de son bien aimé. « Ravie de vous connaitre Camille, je suis Sunny » lui dis-je avec un sourire sincère. Je crois que je vais bien l’aimer cette blonde.